À deux pas des stations balnéaires bondées, une île espagnole échappe encore au tourisme de masse. Nul besoin de jouer des coudes pour poser sa serviette, ce coin de paradis est largement accessible… mais pour combien de temps ?

On le sait, l’Espagne est une destination touristique phare de l’été. Et des milliers de voyageurs vont se ruer dans les îles Canaries. Si tout le monde connait déjà les très populaires Lanzarote, Gran Canaria, Tenerife ou encore La Palma, beaucoup passent à côté d’une plus petite île… Sublime et sauvage, elle ne connait pas encore le surtourisme. 

En effet, rares sont les coins méconnus du grand public en Espagne. On vous a déjà parlé de ce joyau aux portes de la Costa Brava qui a gardé tout son charme et, cette fois, on vous présente un îlot oublié des circuits touristiques qui échappe au tumulte des îles Canaries. Ceux qui y ont mis les pieds parlent d’un monde à part. Un monde sans moteur, sans béton, sans musique criarde… On y entend les vagues et la nature a gardé la main. Bref, elle tranche avec la silhouette bétonnée de Tenerife ou les clubs de vacances de Gran Canaria. Ici, le silence est roi. 

Pour rejoindre ce bout de terre de 5,4 kilomètres, il faut compter une quinzaine de minutes de bateau depuis le petit port de Corralejo, au nord de Fuerteventura. Plusieurs compagnies locales proposent l’aller-retour pour une vingtaine d’euros. Il est d’ailleurs recommandé de réserver son ticket à l’avance, car le nombre de visiteurs est strictement limité à 400 personnes par jour, afin de préserver l’écosystème fragile de l’île. Qui plus est, une autorisation d’accès est désormais obligatoire (gratuite, à demander en ligne au moins 3 jours avant la visite).

Côté paysages, des sentiers volcaniques serpentent à travers une flore aride, typique des Canaries. On y croise aussi des oiseaux migrateurs, dont certains protégés, qui viennent nicher dans les recoins les plus sauvages. Côté gastronomie, un seul et unique restaurant trône sur l’île : le Chiringuito Lobos Antoñito El Farero. On y propose du poisson grillé et du riz cuisiné maison. L’établissement ferme en fin d’après-midi, il faut donc y aller tôt ou penser à emporter son pique-nique. En effet, sur place, vous ne trouverez ni distributeur, ni commerces, ni connexion Wi-Fi.

Autre point à souligner : il n’est pas possible de dormir sur l’île. Mais où ça ? A Los Lobos. Ici, on y vient donc pour la journée et on repart. C’est une île de passage, mais ceux qui l’ont visitée en parlent longtemps après. C’est « un paradis presque intact qui bénéficie de 3 000 heures d’ensoleillement par an. Entourée d’eaux transparentes, Lobos est le lieu parfait pour se prélasser sur des plages tranquilles peu fréquentées« , souligne même Spain.info.

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Source : Journal des femmes

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