Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas dans les toilettes que vous êtes le plus exposé aux bactéries lors d’un vol. Voici l’endroit le plus contaminé de l’appareil.
En avion, chacun a ses habitudes : certains se ruent sur l’écran pour lancer un film, d’autres s’endorment avant même le décollage, et il y a ceux qui sortent un livre ou un casse-croûte. Quoi qu’il en soit, vous passez probablement plusieurs heures dans la même position et au même endroit. Pourtant, cet endroit fait partie des plus sales de l’avion et vous ne le remarquez même plus une fois assis. En effet, selon une hôtesse de l’air bien connue sur Instagram grâce à son compte @enairexxion, ce lieu abrite souvent bien plus de bactéries que la tablette-repas ou le bouton de chasse des toilettes.
Pourquoi ? Parce qu’il est touché par tous, des passagers qui se succèdent, aux enfants qui grignotent dessus, en passant par ceux qui y posent leurs mouchoirs, journaux ou téléphones. Et contrairement aux zones plus « sensibles » comme les tablettes ou les toilettes, il n’est que rarement désinfecté de manière approfondie. Ce « nid à microbes » est aussi un lieu de détente, de repas, et parfois même de sieste improvisée. Mais, de quoi parle-t-on ? Des accoudoirs.
« Les bactéries semblent se sentir particulièrement à l’aise sur les accoudoirs et peuvent y rester jusqu’à 96 heures » explique l’hôtesse. Avant d’ajouter : « Le risque d’infection émane du contact de vos doigts avec vos yeux, votre bouche ou votre nez. » Si vous voulez minimiser les risques, les experts recommandent donc quelques gestes simples. Commencez par nettoyer les accoudoirs avec une lingette désinfectante avant de vous installer et évitez de porter les mains à votre visage pendant le vol. Et évidemment, toujours vous laver les mains avant de manger.
Parmi les 5 endroits les plus sales cités par l’hôtesse, on retrouve la tablette, la poche du siège devant vous, les toilettes, les dossiers de sièges, notamment ceux près des wc et pour finir, le sol. Pour faire court, prendre l’avion c’est comme monter dans un nid à germes.
Source : Journal des femmes
