Les principales raisons qui empêchent les Européens de voyager, selon une étude
Une enquête menée par la Commission européenne du tourisme révèle les principales préoccupations des Européens lorsqu’il s’agit de voyager dans un autre pays du continent.
Le voyage est une activité appréciée par des millions de personnes en Europe. Cependant, alors que l’on connaît souvent les destinations favorites des Européens, cette étude s’intéresse aux raisons pour lesquelles certains ne partent pas ou partent moins souvent. Au total, 6 001 personnes âgées de 18 ans et plus, ayant effectué au moins deux voyages de plus d’une nuit entre 2021 et 2024, ont été interrogées.
La principale cause de la réduction des voyages est financière. Selon le sondage, 19 % des participants mentionnent l’augmentation du coût global d’un voyage, notamment à cause de l’inflation. De plus, 15 % évoquent leur situation économique personnelle comme un frein. En conséquence, 34 % des Européens déclarent renoncer à partir en vacances en raison de leur budget limité.
Les préoccupations liées à la situation géopolitique et climatique
Le conflit entre l’Ukraine et la Russie est également une source d’inquiétude pour 13 % des personnes interrogées. La tension dans la région influence la perception de la sécurité lors des voyages. Par ailleurs, 9 % des Européens craignent pour leur sécurité en raison des tensions au Moyen-Orient.
Les préoccupations environnementales jouent aussi un rôle. 10 % des répondants évitent de voyager à cause des phénomènes météorologiques extrêmes, liés au réchauffement climatique. Par ailleurs, 5 % s’interrogent sur l’impact environnemental de leurs déplacements.
La surfréquentation des sites touristiques est une autre raison fréquemment citée, avec 9 % des personnes qui évitent certains lieux en raison de leur affluence. La protestation de certains pays contre cette surpopulation (5 %) constitue également un obstacle. Enfin, 9 % des répondants évoquent la crainte d’éventuelles perturbations dans les transports, provoquées par des grèves ou un manque de personnel. Une méfiance vis-à-vis des politiques de réservation et d’annulation des compagnies de transport concerne 6 % des Européens.
