Après la fermeture des pistes, on repart sur la neige pour une balade en chenillette, à pied, à raquettes ou à skis. À la clé de cette sortie nocturne : un repas à l’esprit trappeur. Une tendance exponentielle en station.

Il est 16 h 30. La fin des remontées mécaniques et des descentes pour la journée a sonné. Puis c’est comme à l’accoutumée l’heure d’un dernier verre ou d’une boisson chaude au pied des pistes. Mais pas pour tout le monde… De plus en plus de stations proposent à ceux qui ne veulent pas raccrocher aussi rapidement, de prolonger leur activité de plein air par un après-ski gourmand. Le temps de troquer fuseaux et chaussures de ski pour une tenue plus adéquate, et les voilà de nouveau partis à l’assaut de la montagne pour une itinérance, plus ou moins sportive, avec pour objectif le dîner du soir.

Dans le massif du Mercantour, à Pra Loup, la formule s’adresse au plus grand nombre puisque la virée s’effectue en dameuse. Spécialement aménagée, la chenillette hisse une vingtaine de candidats jusqu’au restaurant du Pegueiou (2 365 m) pour un dîner de spécialités montagnardes (85 €) à cette table emblématique de la station. À Corrençon-en-Vercors, il suffit d’une petite demi-heure de marche sur un sentier traversant le golf pour rejoindre le restaurant Le Clariant (Leclariant.com). Ici, pas d’électricité, l’éclairage se fait à la bougie, et la raclette également (54 € boisson et dessert inclus). À Lajoux, Nicolas vous emmène à la découverte des paysages de la Haute Chaîne du Jura, pour partager une fondue jurassienne – au comté – (49 €) à l’ancienne écurie de l’Etala (Montagnes-du-jura.fr).

Dans, la vallée de la Blanche (Alpes-de-Haute-Provence) l’Auberge Montagnarde du Fanget (Lefanget.com) propose une petite virée nocturne avant d’apprécier une fangiflette (40 €), tartiflette revisitée à base de lard, miel et fromage de l’Ubaye. À Luz-Ardiden, dans les Pyrénées, après une ascension en télésiège, c’est une garbure (35 €), genre de potée au chou béarnaise, que l’on déguste à la cabane pastorale de Counques avant un retour à raquettes vers la station (Luz-ardiden.com). Plus authentique encore, à Vars dans les Hautes-Alpes (Vars.com), les randonneurs chaussent à la tombée du jour, leurs raquettes pour une balade d’environ 1 h 30 jusqu’à une authen tique cabane de berger où les attend une fondue au feu de bois (65 €). Il est en de même à Praz de Lys Sommand (Prazdelys-sommand.com) avec deux randonnées nocturnes à raquettes pour se régaler d’une raclette ou d’une fondue (30 €) dans une cabane.

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Source : Le Figaro

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