Des températures infernales… en plein hiver. Dans cette petite ville, les habitants ne rêvent que d’une chose : du froid !
Le froid va s’installer petit à petit sur une grande partie de la France dans les semaines à venir, faisant chuter les températures un peu partout. De quoi réjouir ceux qui préfèrent les plaids et les chocolats chauds au lieu des maillots de bain et des verres de rosé. Un changement de saison qui va accompagner l’arrivée de l’hiver. Dans cette ville, les habitants redoutent cette période de l’année… car ils ont chaud. Trop chaud.
En effet, en plein cœur de l’hiver le thermomètre grimpe à des niveaux si extrêmes que l’atmosphère y devient presque irrespirable. Les habitants sont obligés de ruser d’ingéniosité pour échapper à cette chaleur qu’ils haïssent tant. Dans cette ville hors du commun, on dénombre environ 2 000 personnes. Un nombre d’habitants très bas qui témoigne de l’aversion que suscite ce lieu où il est difficile de vivre. Pour échapper à la chaleur suffocante, les habitants ont ainsi creusé leurs maisons sous terre, transformant les habitations en un véritable réseau de refuges. On y dénombre près de 1 500 logements enterrés, nichés entre 2,5 et 7 mètres de profondeur, où la fraîcheur est reine. À la surface, l’animation se fait rare, renforçant l’atmosphère singulière de cette ville souterraine…
Mais quelle est cette ville qui doit subir une telle chaleur l’hiver ? Il s’agit de la municipalité de Coober Pedy. Ici, on doit composer avec un style de vie unique en son genre. Mais il s’explique par une logique scientifique : en Australie, les saisons sont inversées par rapport à l’Europe. Lorsque l’hiver s’installe chez nous, c’est l’été là-bas. Et à Coober Pedy, ville située dans l’hémisphère sud, les températures atteignent des sommets précisément au moment où le froid domine dans nos régions. Le ressenti peut grimper jusqu’à 51 degrés ! La chaîne BBCa même rapporté qu’il faisait « si chaud que des oiseaux sont tombés du ciel et que les appareils électroniques doivent être stockés dans des réfrigérateurs.«
Source : Journal des femmes