Plutôt que de choisir votre siège en pensant à vos chances de survie en cas de crash, optez pour celui qui capte le mieux Internet…
Rester connecté en plein vol est devenu presque aussi essentiel que d’avoir un bon casque ou une place correcte pour ses jambes. Le problème, c’est que le Wi-Fi en altitude ne se comporte pas du tout comme au sol. Sa vitesse varie d’un siège à l’autre et, si l’on en croit les spécialistes, savoir où s’installer permet vraiment de faire la différence.
Selon la plateforme LDShop, qui a partagé son expertise avec le site de voyage américain Travel + Leisure, la connexion à bord dépend de technologies qui ne couvrent pas l’appareil de façon homogène. Certains passagers se retrouvent avec un signal faible et une navigation lente, tandis que d’autres profitent d’une expérience bien plus fluide. L’explication est technique : les compagnies utilisent deux systèmes distincts. Le premier s’appuie sur des satellites, le second sur un réseau air-sol qui fait transiter les données par des antennes au sol. Dans les deux cas, la répartition du signal n’est pas parfaite, car les équipements installés dans l’avion diffusent avec une intensité variable selon l’endroit où l’on est assis.
Toutefois, « les gens ne réalisent généralement pas que le choix de leur siège peut influencer positivement ou négativement leur expérience Wi-Fi », a déclaré Faye Hwang, responsable du développement commercial chez LDShop. Concrètement, la qualité du signal dépend non seulement de la position dans l’appareil, mais aussi du nombre de passagers connectés en simultané. En pratique, une cabine pleine d’utilisateurs avides de réseaux sociaux ralentit la vitesse pour tout le monde. Néanmoins, certaines petites astuces permettent d’optimiser son expérience, comme désactiver les mises à jour automatiques d’applications ou fermer celles qui tournent en arrière-plan et sollicitent la connexion sans cesse. Mais cela ne règle pas tout.
LDShop a étudié la configuration des avions pour déterminer où l’expérience était la meilleure. Les équipements Wi-Fi sont fixés sur le toit du fuselage, ce qui explique que la couverture varie selon les rangées. Les passagers assis aux extrémités de l’appareil – à l’avant comme à l’arrière – bénéficient souvent d’un signal moins fort. Les zones proches des sorties de secours sont également défavorisées, car l’épaisseur renforcée des parois et la présence d’équipements techniques limitent la propagation.
Source : Journal des femmes