Pour voyager vers des destinations lointaines comme les Maldives, le Pérou ou le Japon, l’avion reste souvent le seul moyen pratique. Cependant, cette commodité a un coût élevé. Les billets d’avion peuvent rapidement devenir très chers, même en classe économique. Derrière ces prix parfois exorbitants, un détail méconnu influence fortement le tarif final : les sièges à bord.

Les facteurs influençant le prix des billets d’avion

Pour réduire le coût d’un voyage, beaucoup optent pour des compagnies low cost telles qu’EasyJet ou Ryanair pour des vols courts. Pour les longues distances, des compagnies comme French bee ou Norwegian proposent des tarifs plus abordables, souvent avec moins de services. En revanche, avec des compagnies traditionnelles comme Air France ou Qatar Airways, les prix élevés s’expliquent notamment par le confort et les prestations offertes : repas chauds, boissons, bagages inclus, divertissements en vol.

Un élément souvent oublié par les passagers, mais qui pèse dans le prix, concerne les sièges eux-mêmes. La conception, le confort et les fonctionnalités des fauteuils sont soigneusement étudiés par les compagnies pour se différencier et offrir une expérience unique. Ces personnalisations ont un coût, qui se répercute sur le prix du billet.

Le coût des sièges en chiffres

Selon une étude des Échos, un siège en classe économique pour un vol long-courrier peut coûter jusqu’à 10 000 euros à la compagnie. Pour un vol court, ce coût est généralement autour de 2 000 euros. En classe affaires, un fauteuil peut atteindre 100 000 euros, voire plus. Pour une compagnie comme Air France avec ses Airbus A350, cela représente entre 7 et 15 millions d’euros par avion, uniquement pour les sièges, sans compter la première classe.

Les normes de sécurité, un autre facteur de coût

Les sièges doivent également respecter des normes de sécurité très strictes. Ils doivent notamment résister à des tests extrêmes, comme la résistance au feu. En cas d’incendie, dont la gestion est cruciale, le personnel dispose de seulement 5 à 10 minutes pour intervenir. Chaque siège doit donc être conçu pour agir comme une barrière contre le feu. Pour cela, toutes les pièces qui le composent sont traitées pour être ignifuges, ce qui augmente leur coût de fabrication et, par extension, celui du billet.

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