La multiplication de foyers épidémiques a contraint un pays des Carpates à fermer une partie de ses frontières. Le Royaume-Uni interdit l’importation de certains aliments en provenance de toute l’Union européenne.
Une salivation intense et filante, des troubles de la mastication, une fièvre accompagnée de perte d’appétit… Autant de symptômes du virus qui circule en Europe centrale depuis plusieurs semaines sans pour autant faire la une de l’actualité. Et pour cause, la maladie virale est (heureusement) inoffensive pour l’homme et affecte seulement les bovins, ovins et porcins. Toutefois, les mesures sanitaires mises en place pour contrer sa propagation peuvent perturber vos voyages au sein et entre plusieurs pays.
Des foyers confirmés de fièvre aphteuse ont récemment été recensés dans des élevages en Slovaquie puis en Hongrie. Fin mars, la Slovaquie a déclaré l’état d’urgence après la découverte de trois cas dans des fermes différentes. Pour contrer le phénomène, les autorités sont contraintes d’abattre certains animaux et d’établir un large périmètre de protection autour d’exploitations agricoles. Le risque ? Que des objets contaminés par l’humain (pneus de voitures, semelles de chaussures, …) n’infectent les animaux.
Des frontières fermées jusqu’au 7 mai

Autre mesure sanitaire : la fermeture de certaines frontières entre la Slovaquie (pays le plus touché) et ses voisins. Dans un avertissement aux voyageurs, le ministère français des Affaires étrangères indique qu’«en raison d’une épizootie [maladie qui frappe simultanément un grand nombre d’animaux de même espèce ou d’espèces différentes en un court laps de temps, dans une région donnée, NDLR] de fièvre aphteuse, les contrôles sont temporairement rétablis aux frontières de la Slovaquie avec la Hongrie et l’Autriche depuis mardi 8 avril jusqu’au 7 mai à minuit. 17 petits postes-frontières avec la Hongrie et avec l’Autriche sont fermés pour une durée d’un mois», peut-on lire sur le site France Diplomatie.
Les accès routiers et ferroviaires à la Slovaquie restent possibles via les principaux postes-frontières, mais «il faut s’attendre à d’éventuels ralentissements en raison de l’augmentation du nombre de véhicules et des mesures de désinfection mises en place. Le franchissement de la frontière intérieure par la frontière dite verte, c’est-à-dire en dehors des postes frontières officiels, par des piétons ou des cyclistes, reste autorisé.»
Source : Le Figaro