Dans ce pays, quand on a le coeur brisé au sens propre comme figuré, il est possible de demander un jour de congé à son employeur. C’est unique au monde.

La peine d’amour, c’est du sérieux. Et elle peut laisser des traces bien plus profondes qu’on ne le pense, jusqu’à affecter le corps lui-même. Une rupture sentimentale, qu’elle soit amoureuse ou conjugale, peut bouleverser l’équilibre émotionnel d’une personne et plonger le cœur dans une véritable tempête. Pourtant, en France, aucune disposition spécifique n’est prévue pour accompagner les salariés traversant un tel choc affectif. Ailleurs, en revanche, la souffrance liée à l’amour est reconnue comme un véritable enjeu de santé.

Chaque année, on recense pas moins de 435 000 séparations conjugales en France, qu’il s’agisse de divorces, de ruptures de pacs ou de fin de concubinage. Or, les conséquences de ces ruptures ne se limitent pas aux larmes ou à la baisse de moral. Dans certains cas, une séparation peut même provoquer des symptômes comparables à ceux d’un infarctus ! C’est ce qu’on surnomme dans un pays à des milliers de kilomètres de chez nous le « syndrome du cœur brisé », une véritable détresse physique déclenchée par un stress émotionnel intense.

Ce phénomène médical porte un nom : le syndrome de « Tako-Tsubo ». Il a été découvert dans les années 1990 au Japon, où il est pris très au sérieux par la communauté médicale. Concrètement, il s’agit d’une dilatation soudaine et temporaire du ventricule gauche du cœur, qui gonfle et adopte une forme inhabituelle, similaire à celle d’un piège à poulpe. D’ailleurs, « Tako-Tsubo » signifie littéralement « piège à poulpe » en japonais. Ce syndrome peut survenir à la suite d’un choc émotionnel majeur, comme une rupture amoureuse, un deuil ou un évènement particulièrement stressant.

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Source : Journal des femmes

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