Depuis des années, ce petit village se distingue par… la présence du diable. Au sens propre ! Un petit tour dans les rues et vous le croisez partout.
Un village diabolique se cache-t-il en France ? Tout porte à le croire… Ici, les quelques 350 habitants de cette commune perchée à 1 750 mètres d’altitude, dans les Alpes, vivent avec le diable pour symbole ! Mais n’allez pas croire qu’ils sont des adorateurs de l’esprit du mal. La raison se niche dans une légende très vieille.
Depuis 1857, ce petit village alpin expose aux yeux de tous des statues en bois qui représentent une créature à cornes, fourche à la main et l’air malicieux, visibles sur les façades des maisons, dans les vitrines des magasins, le long des fontaines ou encore à l’intérieur des ateliers d’artisans. Ce diable à quatre cornes est carrément devenu l’icône du village et on le retrouve même sur la flamme postale. On le surnomme le Diable de Bessans. Car, oui, c’est dans la petite commune de Bessans, en Savoie, que perdure cette tradition qui a de croire surprendre.
Tout part d’une vieille légende que les habitants de Bessans se transmettent depuis des générations. En 1857, un conflit opposait le curé et un chantre [un chanteur dans un service religieux, ndlr] nommé Étienne Vincendet autour d’un repas. Taquin et l’esprit revanchard, il aurait alors sculpté un diable emportant un curé dans ses bras et aurait déposé l’objet sous la fenêtre du religieux. Se doutant de qui lui faisait une telle offrande, le curé rapporta l’œuvre au sculpteur. « Le manège se poursuit jusqu’à ce que le sculpteur, lassé, abandonne la partie. La figurine resta sur un coin de fenêtre où un touriste la remarque et l’achète. Un singulier négoce venait de naître« , ajoute le site local Maurienne.fr.
Mais une autre légende existe aussi sur la présence du diable dans le village de Bessans. En effet, la légende la plus courante veut qu’un entrepreneur, prénommé Joseph, chargé de construire un pont pour relier les forts de l’Esseillon et n’arrivant pas à le finir à temps, ait fait un pacte avec le diable.
Source : Journal des femmes